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666 mots vs Wikipédia pour vos choix cinématographiques

9 décembre: Last Vegas

Publié le 9 Décembre 2013 par TTC_master in Koshernostra Vivalastvegas

9 décembre: Last Vegas

Rappel du concept du blog: via le résumé Wikipédia puis mon analyse en 666 mots, pas un de plus, pas un de moins (en tout cas d'après le compteur Word), je vous donne envie, ou non, d'aller voir le film que j'ai vu la veille au soir, au cinéma ou à la télévision.

Aujourd'hui, 9 décembre 2013, vu au cinéma vendredi dernier

Last Vegas

Comédie américaine sortie en 2013

Résumé Wikipédia :

Cette comédie n’a pas encore eu les faveurs d’un résumé Wikipédia même minuscule, donc j’ai décidé de vous le raconter moi-même pour changer : 4 vieux amis « le quatuor de Brooklyn » se retrouve à 70 ans pour fêter le mariage de l’un d’entre eux avec une petite minette de quarante ans sa cadette, et décide de faire un remake de Very Bad Trip en mode vieux mammouth.

Les anglophiles trouveront un peu plus de matériel pour le résumé du film ci-après : http://en.wikipedia.org/wiki/Last_Vegas

L’analyse de votre serviteur :

Last Vegas (probablement un des dix meilleurs jeux de mots placés dans des titres de films de l’histoire, on commence très bien) est l’histoire d’un paradoxe énorme. Peu de films possèdent un tel casting, pourtant il est quasiment sorti dans l’indifférence générale. Personnellement, j’ai croisé une fois l’affiche dans la rue et pas vu la bande-annonce. Je suis pourtant allé le voir, puisqu’en général les films qu’on nous tartine de publicité sont tous nuls à chier, donc je me suis dit que je devais faire marcher à fond mon esprit de contradiction.

Passés les désagréments d’une salle minuscule et bondée, ainsi que ceux d’un film en version française, qui ne vous concernent pas, Last Vegas est vraiment une excellente surprise. Quand je fais une analogie avec Very Bad Trip, je ne le pense pas péjorativement. Last Vegas, sur un film, se place au niveau de cette référence du « week-end à Las Vegas Movie ». L’âge des protagonistes est une excellente idée, permet des tonnes de sous-entendus, de bonnes blagues, de situations burlesques et surtout d’ajouter l’émotion générée par l’histoire de quatre vies déjà écoulées sans que nous en soyons témoins.

Last Vegas, j’ai l’impression de faire une redite, car c’est un compliment que j’applique à tous les films que j’aime, réussit à être équilibré. Il ne faut pas qu’un film fasse tout à outrance puisque dans ce cas, comme toute outrance, il ne provoquera que la nausée à la longue. Last Vegas est équilibré entre les scènes où on se marre et les scènes où on pleure. Elles sont bien réussies dans les deux cas, elles n’ont rien de géniales, on ne pleure pas de rire et on ne pleure pas à chaudes larmes non plus, mais le film ne fait jamais d’erreurs fatales. Les scènes s’enchaînent, on ne s’ennuie jamais.

En fait, je crois que c’est ça la magie de Last Vegas : je n’ai aucun argument contre ce film. J’ai vraiment l’impression d’un film entre copains, les acteurs se sont marrés en le faisant, y a plein de déconnades, ces mecs sont conscients que leur carrière est monstrueuse et que de toute façon ils n’ont plus rien à prouver, et ils en profitent à fond. En évitant, heureusement, l’humour d’un American Pie à trop haute dose (pour moi si on dépasse les 2 blagues de cul à la minute, c’est trop, sauf si c’est moi qui les raconte, là ça va).

Vous avez compris, mais en résumé, je vous encourage à aller voir Last Vegas pour renouer avec la tradition des comédies qui jouent sur les personnages, leurs personnalités, et pas seulement sur ce qu’ils peuvent sortir comme atrocités graveleuses. Les acteurs sont nickels, un film à Las Vegas c’est toujours le top, ça fait rêver. J’en redemande encore plus. Last Vegas est une des meilleures surprises que j’ai eu en 2013 et intègre sans problèmes mon top 10 personnel.

La moralité : Il n’y a pas besoin d’inventer la poudre, des histoires de fou ou que sais-je encore pour faire des bonnes comédies. Un quatuor d’acteurs suffit, des situations bluffantes et une bonne compréhension de la personnalité humaine. Faire deviner les sentiments des personnages n’est pas très difficile, même si Harry Potter a toujours échoué lamentablement dans ce sens, mais c’est nettement plus compliqué dans une comédie où ils ont pour ainsi dire le devoir de faire rire le spectateur en permanence. Réussir à concilier les douleurs de septuagénaires, liés à la mort, la maladie, la dégénérescence et autres, avec l’impétuosité de la jeunesse que leur cœur et leur cerveau possèdent encore et un joli pari.

La mention du critique : Au mec qui, quand Bill Murray a refusé un rôle (ma supposition), a réussi à trouver un acteur lui ressemblant suffisamment pour qu’on passe le film à se dire, « est-ce ce bon vieux Billy ? Pourtant je n’ai pas vu son nom au début. » Sacré coup de marketing qui profite de la faible capacité visuelle de nos chers séniors.

9 décembre: Last Vegas
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