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666 mots vs Wikipédia pour vos choix cinématographiques

25 juin 2013: The Bling Ring

Publié le 25 Juin 2013 par TTC_master in Emma Theblingringestundocumentaireanimal 666mots

25 juin 2013: The Bling Ring

25 juin 2013 : The bling ring

Rappel du concept du blog: via le résumé Wikipédia puis mon analyse en 666 mots, pas un de plus, pas un de moins (en tout cas d'après le compteur Word), je vous donne envie, ou non, d'aller voir le film que j'ai vu la veille au soir, au cinéma ou à la télévision.

Aujourd'hui, 25 juin 2013, vu au cinéma hier soir (en VO)

The bling ring

Comédie dramatique sortie en 2013

Résumé Wikipédia :

Rebecca, Marc, Nicki, Sam et Chloe sont membres du Bling Ring, un groupe d'adolescents obsédés par la célébrité. Ils utilisent Internet pour traquer les déplacements de célébrités afin de dévaliser leurs demeures. Leurs victimes sont notamment Paris Hilton, Lindsay Lohan, Megan Fox, Rachel Bilson, Audrina Patridge et Orlando Bloom.

Les anglophiles trouveront un peu plus de matériel pour le résumé du film ci-après : http://en.wikipedia.org/wiki/The_Bling_Ring

L’analyse de votre serviteur :

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai très rarement vu un film aussi moisi que The Bling ring. Je pense qu’il va falloir songer à créer un terme pour désigner un film largement plus nul qu’un navet. J’ai coutume de dire qu’on peut toujours trouver des choses positives au cinéma : quand le film n’est pas bon, on se console avec le jeu ; si les acteurs sont mauvais, on espère que les paysages feront travailler notre imagination ; tourné en intérieur, on se console avec les quelques petits jeux de mots glissés çà et là.

Ici, rien de tout ça. Le film est plat, long, désuet. Les scènes sont un enchaînement de cambriolages tous plus ennuyeux les uns que les autres. The bling ring regarde quelle star n’est pas là ce soir, y va, enjambe la clôture, trouve une fenêtre ouverte et s’invite chez les gens pour leur chourrer de la thune, des sacs de marque, des bijoux, etc… Ca va bien, une fois, deux à la limite, mais une heure durant chez plusieurs célébrités, quel est l’intérêt ? Même les scènes à l’intérieur des maisons sont ostensiblement emmerdantes, avec par exemple un ralenti en gros plan sur une des filles se mettant du parfum…

Tout critique que je sois, j’ai cherché à vérifier si le film s’adressait à un public autre. A priori, les jeunes filles n’ont pas aimé, les femmes n’ont pas aimé, les vieux n’iront pas le voir, les enfants non plus… je ne vois pas ce que ce film veut faire, communiquer, raconter, ni même comment il espère rembourser les 8 millions de budget engouffrés, à part en tablant sur la scène de la bande-annonce où Emma Watson se tripote lascivement sur une barre de pole-dance ou un truc du genre, avec des yeux de lapin drogué aux amphets et la musique de David Guetta en fond sonore.

The bling ring a ouvert au festival de Cannes la section « un autre regard sur le cinéma », à n’en pas douter ce sera un regard de clown triste, ou alors un regard endormi, ou peut-être un regard de meurtrier. Il n’y a aucune scène d’action, j’ai ri 1 fois, pleuré 0 fois, je n’ai rien ressenti, je n’avais qu’une envie, m’en aller, les gens derrière moi soupiraient, et devant avaient visiblement oublié qu’elles regardaient un film de 2013, je ne comprends même pas comment on peut qualifier ce film de « comédie dramatique », c’est juste un documentaire qui finit mal, comme quand le grand méchant lion mange la gentille gazelle qui n’avait rien demandé et que la voix off qu’on a tous connu explique « ELLE est encore vivante quand le roi des animaux plonge ses crocs en elle », et j’avais l’impression d’être la gazelle.

Etonnamment, ce film fonctionne bien auprès des critiques américains. Visiblement, on apprécie la réalisation détachée vis-à-vis d’un tel groupe d’enfants criminels (…). Personnellement je me sens assez jeune dans ma tête pour ne pas avoir besoin d’une heure trente à contempler des caméras de surveillance les filmant épisodiquement pour me rappeler comment les cerveaux des jeunes fonctionnent, et je suis sûr que vous non plus, alors épargnez-vous une soirée minable et allez plutôt voir un film mieux, comme par exemple, n’importe quel autre.

La moralité : Il ne suffit pas de s’inspirer de faits réels pour rendre une histoire intéressante. J’ai marché dans une merde de chien ce matin en allant travailler mais je n’en fait pas un documentaire sur les bousiers pour autant. En choisissant comme sujet des faits totalement inintéressants, Sofia Coppola s’est directement tiré une balle dans le pied, voire à bout portant dans la tête.

La mention du critique : Au film Springbreakers qui a réussi à rendre passablement intéressante le même genre d’histoire et a eu le bon goût de filmer ça à Cancun avec des filles fort peu vêtues du début à la fin, ce qui a permis de passer un petit peu le temps.

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